jeudi 16 octobre 2014

Dernière tome de la trilogie de Ken Follett

Le 3e tome des Piliers de la terre: Ken Follett aux portes de l'éternité

Par , publié le

Dernière tome de la trilogie de Ken Follett, Aux Portes de l'éternité commence au début des années 60, à l'heure des Kennedy, de la révolution sexuelle et des luttes pour les droits civiques. Epique époque... 

Le 3e tome des Piliers de la terre: Ken Follett aux portes de l'éternité
Ken Follett écrit des livres, mais pas seulement: il joue aussi de la guitare.
Ken Follett
Il fallait un sacré talent, un zeste de folie ­ et une solide équipe derrière soi ­ pour mener à bien un tel projet. Imaginez: une trilogie de plus de trois mille pages qui s'emploie à revisiter les grandes secousses du siècle dernier, à travers le destin de cinq familles et autant de nationalités! Le genre de défi littéraire qui n'effraie guère Ken Follett, grand maître du thriller historique depuis le succès des Piliers de la terre. Et qui a d'ores et déjà trouvé son public en France, au vu des 700 000 exemplaires écoulés des deux premiers volets...
>>> Lire les premières pages de Aux Portes de l'éternité
Après La Chute des géants (qui couvrait la Grande Guerre et les Années folles), puis L'Hiver du monde (qui suivait les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale), Aux portes de l'éternité débute à l'orée des sixties, à l'heure de tous les bouleversements: lutte pour les droits civiques, révolution sexuelle, escalade nucléaire, assassinat des frères Kennedy... Autant d'événements cruciaux auxquels Rebecca, Dimka, Cameron, Dave ou Tania assisteront aux premières loges, minuscules acteurs d'une grande Histoire prête à les engloutir...
Avec un sens impeccable du rythme et du suspense, Ken Follett orchestre les passions de l'époque sans jamais perdre souffle.
Surtout, le romancier britannique offre un portrait complexe, nuancé, des deux camps de la guerre froide et de leurs peuples, séparés par le rideau de fer, mais unis par une même obsession: la quête assoiffée de liberté, dans un monde en pleine ébullition. Une conclusion épique pour cette vaste fresque des Temps modernes. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-3e-tome-des-piliers-de-la-terre-ken-follett-aux-portes-de-l-eternite_1612423.html#6GEwPiie4TUQSGuI.99

dimanche 24 août 2014

Lavoir(s) de Wangen

Lavoir(s) de Wangen






Notre village possédait encore il y a quelques décennies un lavoir.
Cet ancien lavoir a dû malheureusement céder sa place à l'élargissement de la rue.

Le lavoir n'était pas couvert et se trouvait près de la place de l'église.
Il était divisé en deux parties,une petite et une plus grande.
L'eau qui alimentait le lavoir venait d'une source.
Le petit lavoir était entouré d'un mur d'environ 80-100 cm de hauteur et 50-60 cm de large.
Le dessus était recouvert de grandes dalles en grès sur lesquelles les femmes savonnaient et brossaient le linge.
L'eau du petit lavoir s'écoulait dans le plus grand qui était entouré d'un mur beaucoup plus bas et qui d'un côté était ouvert.
On pouvait entrer dans l'eau par une pente douce.
L'eau qui coulait du petit dans le grand lavoir n'était plus très propre à la longue, et servait à nettoyer les vêtements de travail ou à laver les sacs en toile de jute qui avaient servi au transport après la récolte des pommes de terre.

Au printemps,les vignerons y trempaient leurs paquets de tiges de saule(les bahn) qui servaient à courber et à attacher les sarments de vignes,puis en été au moment de lier (Hefte) les vignes,on y mouillait des petites bottes de paille de seigle (schreedle) pour qu'elles soient tendres et faciles à manier.
Certains paysans qui avaient des chevaux crottés par la boue à force de labourer et travailler dans la forêt,faisaient entrer leurs bêtes dans l'eau et leur lavaient les sabots.

Très souvent l'appariteur du village vidait les lavoirs en soulevant une trappe,une fois l'eau évacuée,il brossait les parois où la saleté s'était déposée.
Ensuite il faisait à nouveau couler de l'eau fraîche et propre.

A part ces deux lavoirs,il en existait encore un dans le bas du village (au Froescheloch) près de la chapelle,lui aussi à bien entendu disparu.

Merci au Cercle d'histoire de Wangen pour la mise à disposition des documents nécessaires à l'édition de cet article.
Merci à Charles Geiss pour le partage de la photo du lavoir et de ses lavandières (dont je ne me lasse pas et que j'ai envie de poster partout!).


Un site sympa sur les lavoirs de France mais avec juste trois lavoirs répertoriés
dans le Bas-Rhin...(aidons-les!)

http://france.lavoirs.free.fr/region/Bas-Rhin/Bas-Rhin.html

Un livre très intéressant avec de magnifiques photos sur les lavoirs en France:

"La France des lavoirs" de Christophe Lefébure

Présentation de l'éditeur
Précédé d’un texte de Marie Rouanet - Eteignez un haut fourneau, il ne tarde pas à rouiller. Dans le plus modeste lavoir de village laissé à l’abandon depuis un quart de siècle, l’eau continue de couler…L’eau, c’est l’âme et le génie du lieu. Construit le plus souvent avec de modestes moyens, dans la ferveur républicaine d’un XIXè siècle préoccupé d’hygiène et de salubrité publiques, le lavoir a pris en de nombreux endroits des allures de petit temple rustique. Les femmes l’ont investi. Elles ont, pendant plusieurs générations, surfilé les rituels de la lessive des confidences domestiques et des secrets d’état qu’elles n’échangeaient plus, désormais, que dans la pénombre humide du lavoir. Ecoutez bien : dans la sereine désuétude de ce patrimoine rural et urbain qui reste à découvrir et à sauvegarder, l’eau chuchote, l’eau persifle toujours

vendredi 25 juillet 2014

Que vont lire vos enfants pendant les vacances ?

C’est les vacances ! Une parenthèse enchantée dans la vie bousculée de nos enfants, un moment propice à la lecture, qu’on soit à la plage, au bord de la mer ou à la montagne. Des vacances pour prendre le temps de lire, autrement et autre chose…
Parents Grainedecurieux.fr, quels livres allez-vous glisser dans les bagages de vos enfants ?

  Enfant de la jungle de Michael Morpurgo
« Ma fille n’étant pas une grande lectrice, j’essaye de choisir des livres simples à lire et des sujets susceptibles de l’intéresser. En l’occurrence, j’ai choisi cette année Enfant de la jungle de Michael Morpurgo. Ce livre parle des animaux, ma fille adore. Le héros du livre est un jeune garçon (une dizaine d’année) donc elle peut s’identifier à lui. Ce livre parle également des problèmes de société comme la déforestation et le braconnage. Un livre où la nature, l’amitié et l’amour triomphent ; des valeurs auxquelles j’adhère. Voilà aussi pourquoi j’ai choisi ce livre !
Carole, maman de Sarah, 12 ans

Bibliothèque Rose ou Verte
 « Je vais leur demander de choisir dans les livres non encore lus ! Pour la petite histoire, ma maman m'a rapporté toutes mes bibliothèques rose et verte et autres livres de mon enfance. Il y en a des piles dans leur chambre.
Elles devraient choisir parmi la Bibliothèque Rose, une ou plusieurs aventures du Club des Cinq.
Je leur achèterai aussi un livre, qu'elles choisiront, pendant nos vacances familiales. »
Béatrice, maman de 2 jumelles de 8 ans et demi

Des magazines de mon enfance
« On part en vacances chez les grands-parents. Les enfants piocheront dans leur bibliothèque tous les magazines que je lisais petite et que mes parents ont gardés. Hector pourra découvrir les Belles Histoires et Pomme d’Api de mon enfance, et Anatole, lui sera plutôt J’aime lire : un retour aux publications Bayard des années 80, qui n’ont toujours pas pris une ride ! »
Sophie, maman d’Anatole, 7 ans, et d’Hector, 3 ans

Et vous, que vont lire vos enfants pendant les vacances ?
Par Les parents Grainedecurieux.fr

dimanche 22 juin 2014

soirée lecture

Lecture en grand chez les miniatures


La madeleine

Le 21/06/2014
C'est la deuxième soirée lecture à l'Académie des miniatures.
C'est la deuxième soirée lecture à l'Académie des miniatures.
L'Académie des miniatures et des petits goûters ouvre ses portes pour une soirée lecture. Ce samedi 21 juin à partir de 19h30 Catherine Jaurès propose une soirée sur le thème de la musique. «Nous avons décidé de faire une soirée lecture le 3e samedi de chaque mois. On pensait annuler ce samedi à cause de la fête de la musique mais on a décidé d'en profiter, explique t'elle, Il y a aura donc une lecture et toute une réflexion sur la musique puis un ami viendra jouer de l'orgue de la barbarie.»

Le cadre s'y prête

C'est le 2e rendez-vous de ce genre que Catherine organise dans son académie d'un nouveau genre. «Mon mari est un grand littéraire, tant dans la production que dans la lecture, ajoute t'elle, L'idée s'articule bien avec le musée. On s'est dit que le cadre se prêtait bien à la réflexion. C'est un lieu intimiste qui est déjà poétique en soi.» C'est en effet dans le jardin que la soirée lecture se tient. «Un cadre très agréable avec une petite fontaine pour une ambiance familiale» insiste Catherine. Les soirées lecture se prolongent souvent par un dîner disponible sur réservation.
Récemment ouverte l'Académie des miniatures s'est déjà construit une belle réputation. Sur près de 200 mètres carrés on découvre des intérieurs du 19e siècle à l'échelle 1/7e, fruit de l'extraordinaire travail de reconstitution d'Annie Jaurès. «On a beaucoup de retours de miniaturistes et d'associations qui nous disent que c'est exceptionnel et qui nous remercie pour notre accueil. On tient à cette qualité !» ajoute Catherine. Si les objets sont miniatures, l'accueil est grandiose dans cette académie.
Au 16 rue Rinaldi. Soirée lecture gratuite, pâtisseries et boissons en vente. Académie ouverte de 10h à 19h sauf le jeudi. Entrée 5€, réduit 3,5€, gratuit pour les moins de 6 ans.

samedi 31 mai 2014

Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans

Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans


Lorsqu'ils sont issus de milieux socio-économiques favorisés, les élèves sont 72 % à affirmer lire quotidiennement pour le plaisir, contre 56 % lorsqu'ils sont issus de milieux défavorisés.
Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000.

Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. En Autriche et au Liechtenstein, plus de la moitié des élèves de 15 ans sont dans ce cas. À l'opposé, en Albanie, au Kazakhstan, en Thaïlande et en Chine, ils déclarent lire pour le plaisir à plus de 90 %. Les jeunes Français qui étaient 70 % à aimer lire en 2000 ne sont plus que 61 % en 2009. Ce résultat est d'autant plus inquiétant que la notion de «plaisir» est associée à de meilleures performances à l'école. L'effondrement, à quelques exceptions près, est mondial. Mais pourquoi la Bulgarie ou le Kazakhstan, pays moins avancés économiquement que la France, la Grande-Bretagne ou les États-Unis, les devancent dans cette notion de «plaisir de lecture» ? «C'est une question économique, répond-on à l'OCDE, dans ces pays, souvent moins développés, le livre est encore un objet parfois difficile à se procurer. La perception de la lecture y est donc plus positive.» Lorsqu'ils sont issus de milieux socio-économiques favorisés, les élèves sont 72 % à affirmer lire quotidiennement pour le plaisir, contre 56 % lorsqu'ils sont issus de milieux défavorisés. En France, la différence des résultats entre ces deux publics peut dépasser les 20 pour cent.
L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. La motivation est le point de départ : «Pour entrer dans cette tâche au départ abstraite et répétitive pour un enfant, il faut une certaine dose de motivation. Certains jeunes ne voient pas les enjeux de la lecture. Pour eux, c'est un outil purement scolaire et désagréable», explique Bruno Germain, de l'Observatoire national de la lecture. «Le plaisir, lui, ne se décrète pas. Il ne vient qu'avec la fluidité. On ne prend du plaisir que parce que c'est devenu facile de lire, on n'a plus d'efforts à faire. C'est une conséquence. Les enseignants emmènent régulièrement les enfants à la bibliothèque, les engagent à lire mais ils ont d'abord des objectifs plus scolaires, plus techniques. Le plaisir de lire dépend aussi des parents».

Une étude cantonnée au «papier»

Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «Les jeunes lisent mais pas comme avant», expliquait le sociologue Bernard Lahire dans un récent article du CNRS, consacré à cette question. La «lecture scolaire» a en effet varié dans sa définition au cours de l'histoire. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'apprendre seulement à «déchiffrer». Car il faut désormais comprendre ce qu'on lit, ce qui signifie savoir répondre, le plus souvent par écrit, à toutes sortes de questions sur les textes lus. Les exigences en matière de «savoir lire» sont donc variables selon les époques, affirmait-il. «Nul doute qu'à l'avenir, les nouvelles formes d'écrit sur écran produiront de nouvelles modalités du lire et de nouvelles définitions du “bien lire” ou de l'habileté à la lecture.» Il pointe aussi le fait que les enquêtes sur la lecture ne portent pas toujours sur la lecture sur Internet, grandissante chez les jeunes. Celle de l'OCDE s'est effectivement cantonnée à l'écrit «papier».

dimanche 27 avril 2014

Lire un bon roman modifierait biologiquement le cerveau





Lire un roman pourrait accroitre le nombre de connexions neuronales dans certaines parties du cerveau
Selon une équipe de chercheurs, au cours des jours qui suivent la lecture d’un roman, le cerveau subit des changements au niveau des connexions neuronales et voit augmenter l’activité de certaines de ses aires.
Lire plus de livres fait-il partie de vos résolutions pour la nouvelle année ? Non ? C'est bien dommage car il semblerait que le pouvoir de la lecture aille bien au-delà que tout ce qu'on avait imaginé jusqu'ici. C'est du moins ce qu'affirment des chercheurs de l'Université d'Emory aux Etats-Unis. Selon leur étude publiée dans la revue Brain Connectivity, la lecture d'un roman entrainerait des modifications importantes au niveau cérébral. 

"Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir. Nous souhaitons comprendre comment ces histoires entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles lui font", explique Gregory S. Berns, auteur des travaux cité par RedOrbit. De précédentes études ont montré que la lecture était capable de transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et surtout lui faire ressentir les mêmes sentiments que ce dernier, explique Actualitte.com
"Il semble possible que, si quelque chose d'aussi simple qu‘un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau", explique le spécialiste repris par l'Independent. Pour le savoir, le Pr Berns et ses collègues ont donc mené une nouvelle étude auprès de 21 volontaires.
Plus de connexions neuronales
Pendant 19 jours consécutifs, les cerveaux des candidats ont été observés à l'aide d'IRM. Les cinq premiers jours, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Les neuf jours suivant, ils ont été amenés à lire neuf passages de 30 pages de Pompeii, de Robert Harris un texte qui combine des événements fictifs et dramatiques. Dans ce roman, le personnage principal éloigné de Pompéi, découvre les fumées qui se dégagent du volcan et "tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime".
"Cela raconte de vrais évènements d'une façon fictionnelle et dramatique. Il était important pour nous que le livre ait une trame narrative forte", souligne le Pr Berns. Un questionnaire suivait les lectures pour s'assurer que les participants avaient lu correctement, puis ils subissaient une nouvelle séance d'IRM. Une fois toutes les observations cérébrales réalisées et collectées, les chercheurs ont comparé les résultats. 
Au cours des matinées qui ont suivi la séance de lecture, ils ont ainsi constaté une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. De même, une connectivité accrue a été observée au niveau de la région du cerveau associée à des représentations sensorielles venant du corps. Mais ces augmentations n'étaient pas que ponctuelles.
Un changement durable
"Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une “activité de l'ombre”, presque comme une mémoire musculaire", indique le Professeur Berns. Cette persistance s'est même prolongée cinq jours après la lecture du roman, selon les chercheurs. Ceci prouve que les effets de la lecture s'inscrivent dans une certaine durée.
"Les changements neuronaux que nous avons trouvé sont associés aux systèmes des sensations physiques et des mouvements, ils suggèrent que lire un roman peut vous transporter dans le corps du protagoniste. Nous savions déjà que les bonnes histoires pouvaient vous faire prendre la place de quelqu'un au sens figuré. Aujourd'hui, nous voyons que quelque chose peut aussi se produire biologiquement", commente le Pr Berns.
Par ailleurs, l'effet s'est prolongé cinq jours après la lecture du roman. "Il reste la question toujours ouverte, de savoir si ces changements pourraient durer encore davantage. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages pris au hasard, suggère que nos livres pourraient avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau".

 
Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir. Nous souhaitons comprendre comment ces histoires entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles lui font", explique Gregory S. Berns, auteur des travaux cité par RedOrbit. De précédentes études ont montré que la lecture était capable de transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et surtout lui faire ressentir les mêmes sentiments que ce dernier, explique Actualitte.com. "Il semble possible que, si quelque chose d'aussi simple qu‘un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau", explique le spécialiste repris par l'Independent. Pour le savoir, le Pr Berns et ses collègues ont donc mené une nouvelle étude auprès de 21 volontaires. Plus de connexions neuronales Pendant 19 jours consécutifs, les cerveaux des candidats ont été observés à l'aide d'IRM. Les cinq premiers jours, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Les neuf jours suivant, ils ont été amenés à lire neuf passages de 30 pages de Pompeii, de Robert Harris un texte qui combine des événements fictifs et dramatiques. Dans ce roman, le personnage principal éloigné de Pompéi, découvre les fumées qui se dégagent du volcan et "tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime". "Cela raconte de vrais évènements d'une façon fictionnelle et dramatique. Il était important pour nous que le livre ait une trame narrative forte", souligne le Pr Berns. Un questionnaire suivait les lectures pour s'assurer que les participants avaient lu correctement, puis ils subissaient une nouvelle séance d'IRM. Une fois toutes les observations cérébrales réalisées et collectées, les chercheurs ont comparé les résultats. Au cours des matinées qui ont suivi la séance de lecture, ils ont ainsi constaté une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. De même, une connectivité accrue a été observée au niveau de la région du cerveau associée à des représentations sensorielles venant du corps. Mais ces augmentations n'étaient pas que ponctuelles. Un changement durable "Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une “activité de l'ombre”, presque comme une mémoire musculaire", indique le Professeur Berns. Cette persistance s'est même prolongée cinq jours après la lecture du roman, selon les chercheurs. Ceci prouve que les effets de la lecture s'inscrivent dans une certaine durée. "Les changements neuronaux que nous avons trouvé sont associés aux systèmes des sensations physiques et des mouvements, ils suggèrent que lire un roman peut vous transporter dans le corps du protagoniste. Nous savions déjà que les bonnes histoires pouvaient vous faire prendre la place de quelqu'un au sens figuré. Aujourd'hui, nous voyons que quelque chose peut aussi se produire biologiquement", commente le Pr Berns. Par ailleurs, l'effet s'est prolongé cinq jours après la lecture du roman. "Il reste la question toujours ouverte, de savoir si ces changements pourraient durer encore davantage. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages pris au hasard, suggère que nos livres pourraient avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau". Suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher Top vidéo Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? Suivre Lecture Hommes et femmes ont des cerveaux différents, ce qui explique les différences d'aptitudes Le cerveau des hommes et celui des femmes sont connectés différemment Le rêve reste un phénomène mystérieux dont les mécanismes ne sont encore pas bien compris Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves et d'autres non ? Un mythe affirme que nous n'utilisons que 10 pour cent de notre cerveau... C'est faux Quel pourcentage de notre cerveau utilisons-nous ? En plaçant votre doigt le long de la ligne séparant les deux cubes, vous vous apercevez que ces derniers sont en réalité de la même couleur. Illusion d'optique : d'après vous, ces blocs sont-ils de la même couleur ? Causes de la dyslexie : et si le cerveau avait un problème de connexion ? Les femmes ont besoin de plus de sommeil que les hommes Vos réactions : Poster le commentaire Videos Si vous fixez le centre de cette image en mouvement pendant 30 secondes avant de détourner les yeux, les objets autour de vous apparaîtront déformés. Cette illusion d'optique va vous créer des hallucinations La momie appartiendrait à une femme morte à un âge situé entre 30 et 50 ans il y a environ 1700 ans. Tous ses organes sauf son cerveau ont été enlevés Une momie retrouvée sans son cœur mais avec son cerveau La main du chercheur Andrea Stocco a bougé grâce à l'activité cérébrale de son collègue Contrôler les mouvements d'un autre par la pensée, c'est désormais possible vous aimerez Suivre Avec le projet franco-allemand baptisé BücherboXX-BliblioboXX, les 290.000 cabines téléphoniques françaises pourraient se recycler en autant de mini-bibliothèques. Livre Suivre Illustration : cerveau Cerveau

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lecture/lire-un-bon-roman-modifierait-biologiquement-le-cerveau_art31693.html
Copyright © Gentside Découverte


"Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir. Nous souhaitons comprendre comment ces histoires entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles lui font", explique Gregory S. Berns, auteur des travaux cité par RedOrbit. De précédentes études ont montré que la lecture était capable de transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et surtout lui faire ressentir les mêmes sentiments que ce dernier, explique Actualitte.com. "Il semble possible que, si quelque chose d'aussi simple qu‘un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau", explique le spécialiste repris par l'Independent. Pour le savoir, le Pr Berns et ses collègues ont donc mené une nouvelle étude auprès de 21 volontaires. Plus de connexions neuronales Pendant 19 jours consécutifs, les cerveaux des candidats ont été observés à l'aide d'IRM. Les cinq premiers jours, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Les neuf jours suivant, ils ont été amenés à lire neuf passages de 30 pages de Pompeii, de Robert Harris un texte qui combine des événements fictifs et dramatiques. Dans ce roman, le personnage principal éloigné de Pompéi, découvre les fumées qui se dégagent du volcan et "tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime". "Cela raconte de vrais évènements d'une façon fictionnelle et dramatique. Il était important pour nous que le livre ait une trame narrative forte", souligne le Pr Berns. Un questionnaire suivait les lectures pour s'assurer que les participants avaient lu correctement, puis ils subissaient une nouvelle séance d'IRM. Une fois toutes les observations cérébrales réalisées et collectées, les chercheurs ont comparé les résultats. Au cours des matinées qui ont suivi la séance de lecture, ils ont ainsi constaté une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. De même, une connectivité accrue a été observée au niveau de la région du cerveau associée à des représentations sensorielles venant du corps. Mais ces augmentations n'étaient pas que ponctuelles. Un changement durable "Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une “activité de l'ombre”, presque comme une mémoire musculaire", indique le Professeur Berns. Cette persistance s'est même prolongée cinq jours après la lecture du roman, selon les chercheurs. Ceci prouve que les effets de la lecture s'inscrivent dans une certaine durée. "Les changements neuronaux que nous avons trouvé sont associés aux systèmes des sensations physiques et des mouvements, ils suggèrent que lire un roman peut vous transporter dans le corps du protagoniste. Nous savions déjà que les bonnes histoires pouvaient vous faire prendre la place de quelqu'un au sens figuré. Aujourd'hui, nous voyons que quelque chose peut aussi se produire biologiquement", commente le Pr Berns. Par ailleurs, l'effet s'est prolongé cinq jours après la lecture du roman. "Il reste la question toujours ouverte, de savoir si ces changements pourraient durer encore davantage. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages pris au hasard, suggère que nos livres pourraient avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau".

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lecture/lire-un-bon-roman-modifierait-biologiquement-le-cerveau_art31693.html
Copyright © Gentside Découverte
Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir. Nous souhaitons comprendre comment ces histoires entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles lui font", explique Gregory S. Berns, auteur des travaux cité par RedOrbit. De précédentes études ont montré que la lecture était capable de transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et surtout lui faire ressentir les mêmes sentiments que ce dernier, explique Actualitte.com. "Il semble possible que, si quelque chose d'aussi simple qu‘un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau", explique le spécialiste repris par l'Independent. Pour le savoir, le Pr Berns et ses collègues ont donc mené une nouvelle étude auprès de 21 volontaires. Plus de connexions neuronales Pendant 19 jours consécutifs, les cerveaux des candidats ont été observés à l'aide d'IRM. Les cinq premiers jours, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Les neuf jours suivant, ils ont été amenés à lire neuf passages de 30 pages de Pompeii, de Robert Harris un texte qui combine des événements fictifs et dramatiques. Dans ce roman, le personnage principal éloigné de Pompéi, découvre les fumées qui se dégagent du volcan et "tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime". "Cela raconte de vrais évènements d'une façon fictionnelle et dramatique. Il était important pour nous que le livre ait une trame narrative forte", souligne le Pr Berns. Un questionnaire suivait les lectures pour s'assurer que les participants avaient lu correctement, puis ils subissaient une nouvelle séance d'IRM. Une fois toutes les observations cérébrales réalisées et collectées, les chercheurs ont comparé les résultats. Au cours des matinées qui ont suivi la séance de lecture, ils ont ainsi constaté une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. De même, une connectivité accrue a été observée au niveau de la région du cerveau associée à des représentations sensorielles venant du corps. Mais ces augmentations n'étaient pas que ponctuelles. Un changement durable "Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une “activité de l'ombre”, presque comme une mémoire musculaire", indique le Professeur Berns. Cette persistance s'est même prolongée cinq jours après la lecture du roman, selon les chercheurs. Ceci prouve que les effets de la lecture s'inscrivent dans une certaine durée. "Les changements neuronaux que nous avons trouvé sont associés aux systèmes des sensations physiques et des mouvements, ils suggèrent que lire un roman peut vous transporter dans le corps du protagoniste. Nous savions déjà que les bonnes histoires pouvaient vous faire prendre la place de quelqu'un au sens figuré. Aujourd'hui, nous voyons que quelque chose peut aussi se produire biologiquement", commente le Pr Berns. Par ailleurs, l'effet s'est prolongé cinq jours après la lecture du roman. "Il reste la question toujours ouverte, de savoir si ces changements pourraient durer encore davantage. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages pris au hasard, suggère que nos livres pourraient avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau". Suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher Top vidéo Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? Suivre Lecture Hommes et femmes ont des cerveaux différents, ce qui explique les différences d'aptitudes Le cerveau des hommes et celui des femmes sont connectés différemment Le rêve reste un phénomène mystérieux dont les mécanismes ne sont encore pas bien compris Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves et d'autres non ? Un mythe affirme que nous n'utilisons que 10 pour cent de notre cerveau... C'est faux Quel pourcentage de notre cerveau utilisons-nous ? En plaçant votre doigt le long de la ligne séparant les deux cubes, vous vous apercevez que ces derniers sont en réalité de la même couleur. Illusion d'optique : d'après vous, ces blocs sont-ils de la même couleur ? Causes de la dyslexie : et si le cerveau avait un problème de connexion ? Les femmes ont besoin de plus de sommeil que les hommes Vos réactions : Poster le commentaire Videos Si vous fixez le centre de cette image en mouvement pendant 30 secondes avant de détourner les yeux, les objets autour de vous apparaîtront déformés. Cette illusion d'optique va vous créer des hallucinations La momie appartiendrait à une femme morte à un âge situé entre 30 et 50 ans il y a environ 1700 ans. Tous ses organes sauf son cerveau ont été enlevés Une momie retrouvée sans son cœur mais avec son cerveau La main du chercheur Andrea Stocco a bougé grâce à l'activité cérébrale de son collègue Contrôler les mouvements d'un autre par la pensée, c'est désormais possible vous aimerez Suivre Avec le projet franco-allemand baptisé BücherboXX-BliblioboXX, les 290.000 cabines téléphoniques françaises pourraient se recycler en autant de mini-bibliothèques. Livre Suivre Illustration : cerveau Cerveau

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lecture/lire-un-bon-roman-modifierait-biologiquement-le-cerveau_art31693.html
Copyright © Gentside Découverte
Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir. Nous souhaitons comprendre comment ces histoires entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles lui font", explique Gregory S. Berns, auteur des travaux cité par RedOrbit. De précédentes études ont montré que la lecture était capable de transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et surtout lui faire ressentir les mêmes sentiments que ce dernier, explique Actualitte.com. "Il semble possible que, si quelque chose d'aussi simple qu‘un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau", explique le spécialiste repris par l'Independent. Pour le savoir, le Pr Berns et ses collègues ont donc mené une nouvelle étude auprès de 21 volontaires. Plus de connexions neuronales Pendant 19 jours consécutifs, les cerveaux des candidats ont été observés à l'aide d'IRM. Les cinq premiers jours, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Les neuf jours suivant, ils ont été amenés à lire neuf passages de 30 pages de Pompeii, de Robert Harris un texte qui combine des événements fictifs et dramatiques. Dans ce roman, le personnage principal éloigné de Pompéi, découvre les fumées qui se dégagent du volcan et "tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime". "Cela raconte de vrais évènements d'une façon fictionnelle et dramatique. Il était important pour nous que le livre ait une trame narrative forte", souligne le Pr Berns. Un questionnaire suivait les lectures pour s'assurer que les participants avaient lu correctement, puis ils subissaient une nouvelle séance d'IRM. Une fois toutes les observations cérébrales réalisées et collectées, les chercheurs ont comparé les résultats. Au cours des matinées qui ont suivi la séance de lecture, ils ont ainsi constaté une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. De même, une connectivité accrue a été observée au niveau de la région du cerveau associée à des représentations sensorielles venant du corps. Mais ces augmentations n'étaient pas que ponctuelles. Un changement durable "Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une “activité de l'ombre”, presque comme une mémoire musculaire", indique le Professeur Berns. Cette persistance s'est même prolongée cinq jours après la lecture du roman, selon les chercheurs. Ceci prouve que les effets de la lecture s'inscrivent dans une certaine durée. "Les changements neuronaux que nous avons trouvé sont associés aux systèmes des sensations physiques et des mouvements, ils suggèrent que lire un roman peut vous transporter dans le corps du protagoniste. Nous savions déjà que les bonnes histoires pouvaient vous faire prendre la place de quelqu'un au sens figuré. Aujourd'hui, nous voyons que quelque chose peut aussi se produire biologiquement", commente le Pr Berns. Par ailleurs, l'effet s'est prolongé cinq jours après la lecture du roman. "Il reste la question toujours ouverte, de savoir si ces changements pourraient durer encore davantage. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages pris au hasard, suggère que nos livres pourraient avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau". Suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher Top vidéo Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? Suivre Lecture Hommes et femmes ont des cerveaux différents, ce qui explique les différences d'aptitudes Le cerveau des hommes et celui des femmes sont connectés différemment Le rêve reste un phénomène mystérieux dont les mécanismes ne sont encore pas bien compris Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves et d'autres non ? Un mythe affirme que nous n'utilisons que 10 pour cent de notre cerveau... C'est faux Quel pourcentage de notre cerveau utilisons-nous ? En plaçant votre doigt le long de la ligne séparant les deux cubes, vous vous apercevez que ces derniers sont en réalité de la même couleur. Illusion d'optique : d'après vous, ces blocs sont-ils de la même couleur ? Causes de la dyslexie : et si le cerveau avait un problème de connexion ? Les femmes ont besoin de plus de sommeil que les hommes Vos réactions : Poster le commentaire Videos Si vous fixez le centre de cette image en mouvement pendant 30 secondes avant de détourner les yeux, les objets autour de vous apparaîtront déformés. Cette illusion d'optique va vous créer des hallucinations La momie appartiendrait à une femme morte à un âge situé entre 30 et 50 ans il y a environ 1700 ans. Tous ses organes sauf son cerveau ont été enlevés Une momie retrouvée sans son cœur mais avec son cerveau La main du chercheur Andrea Stocco a bougé grâce à l'activité cérébrale de son collègue Contrôler les mouvements d'un autre par la pensée, c'est désormais possible vous aimerez Suivre Avec le projet franco-allemand baptisé BücherboXX-BliblioboXX, les 290.000 cabines téléphoniques françaises pourraient se recycler en autant de mini-bibliothèques. Livre Suivre Illustration : cerveau Cerveau

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/lecture/lire-un-bon-roman-modifierait-biologiquement-le-cerveau_art31693.html
Copyright © Gentside Découverte

jeudi 27 mars 2014

la lecture dans les trains

L'institut de sondage IFOP a réalisé pour le compte de Thalys une étude portant sur la mobilité en Europe, examinant les quatre pays traversés par le train - France, Allemagne, Belgique et Pays-Bas. Les pratiques des voyageurs sont auscultées et détaillées, offrant un intéressant panorama




Dans les usages, il faut remarquer que les Allemands semblent les plus mobiles, à 41 %, contre des Français encore à la traîne - 23 %. Mais les voyages en train sont pour tous des moyens d'évasion et de pause, selon 82 % des répondants. Et s'il faut trouver un point commun rapprochant les peuples de chaque côté du Rhin, Français et Allemands semblent tous deux apprécier le train à grande vitesse, à 38 % et 37 %. En revanche, les Néerlandais favorisent à 58 % la voiture.

« Le voyage fait rêver, aussi bien les séniors curieux de découvertes que les jeunes professionnels avides d'apprendre et d'échanger. Le regard, à cheval sur 4 pays, de Thalys nous a semblé intéressant à proposer. Le train offre en effet un point de vue unique sur les modes de vie comme sur les pratiques économiques. Les Européens ont beaucoup à partager » commente Franck Gervais, directeur général de Thalys International.

Or, ce que l'étude apprend, c'est que si les voyageurs sont 33 % à travailler, la lecture « reste l'activité préférée en train - 83% pour les journaux et les magazines, 75% pour les livres ». Et chose plus intéressante encore, ces chiffres concernent l'ensemble des quatre pays. Cependant, les personnes se retrouvent de plus en plus avec un jeu vidéo dans les mains, à 57 %. Et bien entendu, l'utilisation de tablettes et d'ordinateurs portables mobilise l'attention.

Voici le détail, pour la lecture de journaux ou magazines

Français 67 %
Allemands 80 %
Belges 71 %
Néerlandais 62 %

et pour la lecture de livres :

Français 62 %
Allemands 75 %
Belges 59 %
Néerlandais 47 %

Pour les déplacements professionnels en cumul des quatre pays, on trouve respectivement 82 % pour presse et magazine et 75 % pour les livres. Des chiffres similaires pour les déplacements personnels, sur la base des quatre pays, avec 82 % et 75 %.


"Tablettes de lecture et supports papiers se croisent à bord de nos trains, où l'on observe de plus en plus de liseuses"


Franck Gervais, CEO de Thalys, a accepté de répondre à nos questions, pour approfondir les questions d'usages au sein des trains de la société.

Quels sont les genres les plus lus dans le Thalys (prenant en compte que le train effectue des allers-retours Paris/Bruxelles, deux capitales de la BD) ?

Nous n'avons malheureusement pas de chiffres détaillés sur ce point, mais je peux vous affirmer que le roman reste un compagnon de voyage incontournable pour beaucoup de nos clients. La bande dessinée présente des fortes contraintes de format, pas forcément facile à glisser dans un sac, mais depuis notre poste d'observation on voit bien le succès grandissant du roman graphique. Ce matin encore la personne à côté de moi lisait un ouvrage de Guy Delisle.



Franck Gervais © David Plas

 
Quels ouvrages sont oubliés dans le train, en retrouve-t-on beaucoup, si oui, lesquels ?
Si les voyageurs laissent et partagent facilement leurs quotidiens et magazines, ils semblent rester très attachés au livre en tant qu'objet. Même quand il est terminé, et même quand on a une longue journée devant soi, on garde précieusement les livres ! Personnellement, je trouve le bookcrossing aussi fascinant que généreux, mais c'est un phénomène qu'on observe peu dans nos trains.
 

Existe-t-il des programmes de prêt de livres envisagé (prendre le livre à Paris, le rendre à Bruxelles, ou inversement) ?
C'est une excellente idée ! [NdR : de rien, c'est cadeau ; mais dans ce cas, ActuaLitté serait partenaire ?]
 

Assistez-vous à un développement de la lecture sur supports numériques ?
Effectivement, tablettes de lecture et supports papiers se croisent à bord de nos trains, où l'on observe de plus en plus de liseuses. Notre étude souligne que les voyageurs mixent les pratiques et les supports. Trois quarts de nos clients lisent un livre au cours de leur voyage, un sur deux joue sur un support numérique : ils sont nombreux à faire les deux !
Ce dialogue est très intéressant. À notre échelle, nous allons mettre en test cet automne une offre de e-presse à bord. Et ce serait formidable de pouvoir un jour proposer également des livres et des bandes dessinées.


L'étude a été réalisée auprès de 4025 personnes (un peu plus de mille par pays), entre le 24 juin et le 3 juillet. Elle est ici consultable dans son intégralité.

Etude Thalys IFOP : Mobiles, les Européens ? publié par